5 Rue Antigna, 45000 Orléans
L’ÉCOUTE DU LANGAGE DU CORPS

L’ÉCOUTE DU LANGAGE DU CORPS VIA L’OSTEOPATHIE :

COMPRENDRE LE LANGAGE DU CORPS POUR UN OSTEOPATHE

Il sera ici question que d’écoute du langage du corps en Ostéopathie : Quel est ce langage du corps et comment nous ostéopathes l’entendons nous, l’écoutons nous ? Les allemands distinguent deux mots, deux concepts de corps, der Körper et der Leib. AInsi, pour simplifier, Körper évoque le corps anatomique, le corps que l’on a, tandis que Leib nomme le corps existentiel, le corps que l’on est, le corps de relation ». Si en ostéopathie nous contactons en premier lieu le corps anatomique, nous allons au-delà et allons à la rencontre du sujet par son corps de relation. Nous sommes formés au « corps que l’on a ».

LE LANGAGE DU CORPS NE PEUT ETRE REDUIT A UN MODÈLE MACHINE :

Nous abordons le corps par l’anatomie et la physiologie parties importantes et primordiales de notre formation d’ostéopathe. Si, par une vision systémique, notre regard sur le corps est moins segmenté que dans les études de médecine, il n’en reste pas moins un schéma de type cartésien du corps machine. C’est pourquoi notre vocabulaire de traitement ostéopathique en témoigne par des mots tels que corriger, manipuler, réduire. Ou encore décrit par des mouvements ostéopathiques de type MRP, (mouvement respiratoire primaire) ou la lésion tissulaire, construits sur des schémas de types mécanistes. Même si cette connaissance approfondie du corps est indispensable, car le corps est bien cela, objectif, palpable, fragile. Il peut se casser et se réparer, certaines parties se remplacent ou se greffent. Mais très vite ce regard extérieur parait insuffisant voire insatisfaisant car il ne correspond pas au « merveilleux » que nous contactons avec nos mains : le corps vivant.

L’OSTEOPATHIE EST UN INVESTISSEMENT PERSONNEL DU THERAPEUTE :

La découverte du corps vivant, c’est d’abord en nous que nous la faisons. Par la qualité de présence et d’attention que requiert le soin ostéopathique. Nous prenons conscience que seules les techniques, si fines soient elles, sont insuffisantes. Si par contre chacun de nos gestes provient de la manifestation de notre être, si nous sommes centrés sur ce qui se vit à l’instant présent nous sommes ostéopathe et non plus technicien du corps. Ce passage du « corps que l’on a » au « corps que l’on est » se fait progressivement. Il est impossible de généraliser car pour chaque ostéopathe le chemin de l’un vers l’autre sera différent, chacun à son rythme en fonction de son rapport à son propre corps, des expériences et formations professionnelles, du travail personnel, et de ce que la vie amène à traverser.

LE LANGAGE DU CORPS EST SINGULIER POUR CHACUN :

Si l’on compare notre corps à une partition de musique, nous constaterons que les pages sont souvent incomplètes, parfois illisibles ou au contraire ouvrent sur d’autres parties. Nous apprenons l’anatomie dans les livres mais également en la repérant sur le corps vivant. Au fur et à mesure que nous posons nos mains nous n’avons plus besoin de faire le lien entre le schéma anatomique et ce que nous percevons sous les doigts. A partir d’une anatomie commune et identique, nous pouvons percevoir en quoi celle du patient est personnelle et unique. C’est à dire que les traces déposées par la vie sont visibles ou perceptibles sous forme de cicatrices, de tension, de vides (chaque ostéopathe se crée son propre référentiel sensitif). Elles viennent créer une dysharmonie, une discontinuité, des silences. C’est pourquoi nos mains nomades pratiquent une écoute des parties du corps, dégageant une tonalité, une couleur, une impression d’ensemble.

LE CORPS EST L’ENCHAINEMENT DES SENSATIONS :

Ce survol libre de toute interprétation nous indique le début du chemin à suivre. En suivant cet enchaînement de sensations d’une partie du corps à une autre, dans une continuité qui n’est pas toujours anatomique, nous nous arrêtons sur certaines parties. En réalité, dans la lecture d’un texte, nous ne percevons que quelques lettres caractéristiques. Nous devinons le reste en pensant l’avoir lu. Ainsi, nous entendons par histoire, les souvenirs conscients et inconscients inscrits en nous depuis la conception. Il nous faudra les dénouer puis les remettre en lien avec leur environnement. C’est de cette première lecture du langage du corps qui nous permet de dire, que le corps est « accordé » avec le corps que l’on a, prêt à nous raconter son histoire. Contacter « le corps que l’on est » qui est récit, est toujours un passage mystérieux, comme est mystérieuse et magique, la différence entre jouer et interpréter une mélodie. Je reste à votre disposition pour toutes questions sur le langage du corps.

 

  1. Découvrir le cabinet : https://orleans-osteopathe.fr/le-cabinet/

Prendre rendez-vous via DOCTOLIB :  https://www.doctolib.fr/osteopathe/saint-pryve-saint-mesmin/raphael-delouche[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]