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Faire ou ne pas faire craquer en ostéopathie?

craquer

Faire/ne pas faire craquer en Ostéopathie ???

L’ostéopathie tissulaire : quand l’ostéopathe ne fait pas craquer

Vous vous demandez ce qu’est l’Ostéopathie tissulaire? Vous n’aimez pas que l’on vous vous fasse craquer les articulations? Vous cherchez à mieux comprendre comment fonctionne l’Ostéopathie tissulaire ?

Il faut savoir que l’Ostéopathie tissulaire fait partie des techniques globales qu’utilisent les Ostéopathes pour prodiguer leurs soins. Elle fait donc partie des différentes approches, structurelles, fonctionnelles, viscérales, crâniennes…

Certains Ostéopathes privilégient cette approche par des mouvements lents et travaillent sur les différents niveaux de profondeur des tissus.

Certains patients aussi recommandent l’Ostéopathie tissulaire et ne jurent que par elle, en ne voulant plus entendre parler de craquer ou de craquements !!

Pour bien comprendre l’ostéopathie tissulaire

L’ostéopathie tissulaire est une Ostéopathie dite « douce » et non douloureuse. L’Ostéopathe se laisse en premier lieu, le temps de l’écoute des tissus du patient en se focalisant sur les 3 paramètres fondamentaux de l’ ostéopathie tissulaire (la densité, la tension et la vitesse des tissus) de la zone en question. Les tissus (encore appelés fascias) sont partout dans notre corps, ils entourent la majorité des muscles, vaisseaux, nerfs, os…

Ils forment une toile d’araignée et permettent une communication et une circulation d’eau et de nutriments. Ils font partie du feuillet embryonnaire, appelé mésoderme.

L’Ostéopathie tissulaire a été importée et inaugurée en France grâce à Pierre TRICOT dans les années 80. Pierre TRICOT ne parle plus du corps par « tranches d’anatomie », en cela que l’on sépare les articulations des muscles des nerfs… mais parle du corps dans la globalité.

Pierre TRICOT considère que les tissus (les fascias) sont non seulement vivants, mais aussi conscients et possèdent une mémoire. Cela veut dire qu’après un traumatisme, une émotion, une intervention chirurgicales ces tissus vont garder les stigmates de ces évènements. L’Ostéopathe se synchronise avec les mouvements des tissus (s’accorde) sans en modifier le mouvement .

A ce moment, les tissus de patients et le praticien sont en pleine symbiose. L’Ostéopathe se laisse entraîner par les tissus du patients et va faire un « déroulé tissulaire » afin de diminuer la tension des tissus sous jacent. L’Ostéopathe ressent les « vagues tissulaires » avec une fréquence qui se modifie jusqu’à s’arrêter totalement (STILL POINT) Ce déroulé tissulaire peut être plus ou moins long en fonction de la densité de la tension.

Pierre TRICOT, dans ces techniques inaugurales, amène une notion d’intentionnalité dans la pratique tissulaire: l’Ostéopathe se concentre sur les tissus qu’il veut traiter et projette sa conscience là où il veut être. Si l’Ostéopathe veut traiter une tension sur un fascia qui entoure le foie, il va se mettre en contact du fascia du foie et rentrer en contact avec. Son intention est de se placer au bon niveau tissulaire du foie afin de sentir le dérouler tissulaire se faire. Il va pouvoir relancer une circulation ou un gain de mobilité.

Cette libération de tension peut entraîner une libération d’énergie, ce que l’Ostéopathe ressent comme un gonflement sous les doigts, une augmentation de volume, un dégagement de chaleur.

Le patient lui aussi ressent cette chaleur dans la zone et la libération.

Quelles sont les causes de ces tensions tissulaires ?

– à un traumatisme (chute, accident, choc émotionnel)

– à une cicatrice (appendicite, césarienne, une fracture) consécutive à une opération chirurgicale,

– à cause d’un mécanisme pathologique répété sur un organe (migraine chronique, lombalgie chronique)

– à un mouvement répétitif ( sportif golf/tennis elbow ou professionnel )

– à des troubles posturaux

Les techniques d’ostéopathie tissulaire : pour qui ?

Ces techniques sont adaptées à tous les âges et à toutes les personnes et sont particulièrement indiquées dans les cas hyperalgiques (douleurs importantes entraînant un blocage ou du mal a bouger). Ces techniques tissulaires sont utilisées dans les cas d’urgence. Les patients se détendent plus facilement qu’avec des techniques structurelles (qui font craquer).

Les techniques tissulaires sont particulièrement adaptées chez le nourrisson, qui y réagit très bien.

Enfin, les techniques tissulaires sont souvent utilisé dans les atteintes viscérales, surtout au niveau digestif.

Quelques exemples d’utilisation de l’ostéopathie tissulaire

* les troubles viscéraux (rein, foie, intestin, estomac…) qui sont entourés de fascias

* les douleurs articulaires suite à une chute ou un traumatisme par étirement des fascias et le souvenir de cette entorse. Il faudra enlever cette tension même si cette articulation a été traitée.

* les déformations crâniennes des bébés, on parlera de technique tissulaire crânienne, pour la libération des plagiocéphalies (têtes plates)

*les cicatrices boursoufflées, sensibles ou douloureuses pour leur rendre une mobilité acceptable et enlever les adhérences.

Spécialisé en ostéopathie tissulaire a orléans, le cabinet raphael delouche vous reçoit sur rendez vous

Passionné d’Ostéopathie tissulaire, le cabinet Raphael Delouche s’est formé dans cette discipline depuis plusieurs années.

 

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