Pathologies / LES CÉPHALÉES :
LES MAUX DE TÊTES OU CÉPHALÉES
La céphalée est une symptôme fréquent et peut être due à un trouble primitif (migraine, cluster headache, céphalées de tension) ou à un trouble secondaire de cause intracrânienne ou systémique (tumeur intracrânienne,traumatisme crânien, hypertension artérielle,affection ORL, affections ophtalmiques,affections dentaires, dysfonctions du rachis cervical).
A 1. les Céphalées de tension :
A.1.1. Définition :
Les céphalées de tension contrairement aux migraines sont non pulsatiles, et non accompagnées de de nausées et de vomissements, de photophobie ou d’hypersensibilité aux bruits et aux odeurs. Elles sont de durée variable pouvant aller d’une demi-heure à une semaine. Elles sont souvent chroniques. Elles se manifestent par une douleur au niveau de la nuque et du cou, des zones temporales ou du front, en casque ou en barre horizontale. Elles peuvent être uni ou bi latérales et s’accompagner de sensation d’hypersensibilité du cuir chevelu
A.1.2. Étiologie :
L’étiologie des céphalées de tension est mal connue, mais semble cependant reposer sur une origine multifactorielle : une dysfonction cervicale et de la charnière occipito cervicale, dysfonction thoracique, dysfonctions crâniennes, dysfonction crâniennes, dysfonctions musculaires des muscles du cou (trapèze, SCM, lingissimus), dysfonction crânio sacrées, problèmes occlusaux, facteurs hormonaux, stress)
A.2. le cluster headache :
Le cluster headache est une hémicrânie, paroxystique chronique plus fréquente chez l’homme que chez la femme.Il est caractérisé par : une hémicrânie intense à localisation peri orbitaire et/ou temporale;, une durée de 15 linutes à 3 heures pouvant se répéter plusieurs fois par jour.
Il est souvent déclenché par des troubles du sommeil, les variations de pression, l’alcool.
Les migraines ( maux de tête) sont des céphalées pulsatiles touchant un hémi-crâne et durant de 4 à 72 heures.
Les maux de tête sont d’intensité variable et s’accompagnent de nausées, vomissement, photophobie, phonophobie, hypersensiblité aux odeurs, Elles augmentent à l’exercice physique de routine.
B.1 L’etiologie :
L’étiologie des migraines est incomplètement élucidée mais la piste vasculaire semble être à l’origine des douleurs par vasodilatation et augmentation de la perméabilité vasculaire.
Les vaisseaux sanguins des enveloppes du cerveau se dilatent et entrainent une fuite de plasma dans les tissus avec une libération de neuromédiateurs (sérotonine, noradrénaline) qui génèrent des influx douloureux sur sur les fibres sensorielles situées dans la paroi des vaisseaux et l’excitation des terminaisions du nerf trijumeau. Elles ont souvent un caratcère cyclique à prédominance féminine
L’IHS (international Headache Society) reconnait reconnait deux types de migraines menstruelles
La migraine sans aura liée aux menstruations (manifestation de 2 à 3 jours après l’apparition des règles accompagnées de crises migraineuses avec ou sans aura à d’autres moments du cycle)
La migraine ( maux de tête) sans aura menstruelle : elle se manifeste de 2 jours à 3 jours jours après l’apparition des règles sans être sans être accompagnée d’autres crises à d’autres moments du cycle.
La migraine ( maux de tête) menstruelle est asscoiée à la baisse du taux d’oestrogènes survenant avant le début des règles Le taux de prostaglandines produites par l’endomètre augmente juste avant et pendant les menstruations. Une augmentation sexcessive de ce taux provoque des crampes douloureuses du ventre et par leur diffusion dans la circulation sanguine entraînent des symptomes a distance, nausées, troubles du transit (diahrées) maux de tête, lombosciatalgies
Les migraines ( maux de tête) peuvent être dues à : des dysfonctions de la mécanique carniosacrée, des dysfonctions de ostéo-articulaires du rachis cervical, des dysfonctions endocriniennes, des dysfonctions viscérales, des dysfonctions neurovégétatives, des dysfonctions d’ordre psychiques.
L’aura avec la migraine
Les migraines ( maux de tête) s’accompagnent parfois (dans 20% des cas) des phénomènes sensoriels appelés “aura” on parle de migraine avec aura.
L’aura est un ensemble de signes neurologiques pendant la crise. l’aura peut être : *ophtalmique (points scintillants : phosphène) mouches (myodésopsie) lignes brisées lumineuses (scotomes scintillants) hémianopsie latérale homonyme, cécité monocculaire transitoire,*sensorielles :”marche migraineuse”, paresthésies d’un hémi corps.
Les facteurs déclenchants, hormonaux, efforts, émotions, stress, changements de rythme de vie, sommeil, aliments.
B.2. le traitement médical : médicaments couramment employés
Elle est indispensable et permet aussi bien sa prévention que sa correction.
Il faudrait amener le bébé le plus tôt possible après la naissance, si possible le premier mois car avec les temps les sutures du crâne se figent.
L’ostéopathe fait son bilan avec des techniques douces et adaptées. Le praticien libère les sutures pour qu’elles retrouvent une bonne mobilité. Il corrige les dysfonctions en lien avec la déformation crâniale.
Le nombre de séances est variable, en fonction de l’âge, la sévérité des asymétries et les facteurs de récupérations.
Après 6 mois, des améliorations sont possibles mais il est difficile de récupérer complètement l’asymétrie et cela peut nécessiter plusieurs séances.
C. les algies vasculaires de la face
L’algie vasculaire de la face (AVF) est une forme aigue de migraine essentielle, rare (environ 0,1% de la population), des maux de têtes unilatéraux localisés autour de l’orbite, irradiant vers la tempe, le front, le maxilaire et s’accompagnant d’une conjonctivite, un larmoiement, et d’une rhinorée. La crise peut durer de 15 minutes à 3 heures, et s’accompagner d’un signe de Claude Bernard Horner qui cède à la fin de la crise.
La douelur est intense, extreme et insupportable. Les AVF sont des céphalées primaires d’origine neurovasculaire. La douleur unilatérale et sa topographie ainsi que les signes associés semble mettre en cause le système trigimino-vasculaire et le système caverneux.
D.Les névralgies : D.1. La névralgie d’Arnold
La névralgie d’Arnold ou névralgie du nerf grand occipital est une neuropathie périphérique liée à une atteinte du nerf grand occipital (branche postérieur de C2) correspondant au territoire sensitif du grand nerf occipital (nerf d’ Arnold).
Cette neuropathie est à l’origine de dermalgies dans le territoire postérieur du crâne, de l’occiput au vertex et parfois l’oeil. La douleur est à type de décharges électriques ou de brûlures.
Cette neuropathie fait souvent suite à des séquelles de whiplash injury ou à des conséquences d’un déséquilibre postural dysfonction en chaîne montante)
Elle est liée à un spasme important des muscles suboccipitaux qui compriment et irritent le nerf le nerf grand occipital qui traverse l’aponévrise de la nuque et émerge en dessous du muscle grand oblique de la tête, participant à la formation du trigone suboccipital, pour devenir cutané.
D.2. La névralgie du nerf du trijumeau :
La névralgie du trijumeau, ou névralgie trigéminale, est constituée par une atteinte du nerf trijumeau. Elle est a plutôt à prédominance féminine (60%) et survient autours de 60 ans, sa fréquence augmente avec l’âge.La douleur est unilatérale et ne déborde pas ne territoire du nerf trijumeau.
Elle entraine un tic douloureux se caractérisant par un hémi-spasme facial passager s’accompagant d’une douleur à type de brûlure, lancinante et un spasme des muscles de la mâchoire.
E.3. La névfralgie trigéminale essentielle :
Elle provoque des douleurs intenses, unilatérales, à type d’arrachement, de broiement de décharges électriques, de coup de couteau. Les douleurs sont discontinues avec paroxysme et ressenties sur une partie du visage correspondant à l’une des branches sensitives du nerf trijumeau.
E.4. La névragie du nerf glosso-pharyngien
La névralgie du nerf glosso-pharyngien est rare, et survient surtout chez les hommes après 40ans. Elle est caractériée par des douleurs paroxystiques, intenses, unilatérales dans le territoire de la 9e paire crânienne. Les douleurs siègent à la partie postérieure du pharynx, à l’amydale, à l’oreille moyenne, à la partie postérieure de la langue, irradiant vers la mandibule et les dents.
L’évolution se fait par crises paroxystiques qui peuvent être spontanées ou déclenchés par la mastication, la déglutition, la phonation, un éternuement, etc…
E.5. La névralgie C2C3 :
Les dysfonctions de rachis cervical supérieur peuvent être à l’origine de céphalées liées à l’irritation de la branche antérieure sensitive de C2 qui donne une douleur de la région pariéto-occipitale retro-auriculaire ainsi que du ramu, et de C3 qui donne une douleur sus orbitaire.
JM PIERCE a montré que la contention du rachis cervical par le port d’une minerve n est pas un moyen efficace de soulagement (cervicogenic headache : a personnal view 1995)
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